Rupture du tendon rotulien
Rupture du tendon rotulien
Encore plus grave que la rupture du tendon d’Achille, notamment lorsqu’elle est complète, la rupture du tendon rotulien a tendance à survenir chez le sportif vieillissant qui a dans son passé reçu des infiltrations de cortisone. Le diagnostic est essentiellement clinique. En cas de doute, une échographie sera indiquée. En l’absence d’un diagnostic précis, cette rupture peut évoquer une tendinite alors qu’il s’agit d’une rupture partielle du tendon rotulien.
Thérapeutiques appropriées
Vu les séquelles fonctionnelles, une intervention chirurgicale est nécessaire. Il faut réinsérer ou suturer le tendon rotulien. On peut recourir à diverses techniques
Complications éventuelles
La seule, mais elle est fonctionnellement redoutable, c’est la survenue d’une récidive de la rupture. C’est la conséquence de sollicitations excessives trop précoces.
Délai d’indisponibilité
Ce traumatisme est grevé d’une longue période d’immobilisation postopératoire. La fragilité exceptionnelle du tendon rotulien va de pair avec une longue cicatrisation. Il faut attendre 6-8, voire 12 mois avant de retaper dans un ballon. La rééducation, d’une durée variable, vise dans un premier temps à recouvrer les amplitudes articulaires, à faire dégonfler l’articulation pour la rendre mobile avant d’entreprendre une indispensable musculation.